A peine arrivés à destination, nous remontons la rue du Général Hirschauer sur quelques mètres, et nous nous retrouvons face à une grande bâtisse qui n’est pas sans rappeler l’Opéra de la capitale. On nous explique que c’est normal, que François Clasquin, s’est largement inspiré de Charles Garnier pour construire ce casino. Nous nous approchons, et poussons la porte d’entrée.
A l’intérieur du bâtiment, les hauts plafonds deviennent vertigineux, les boiseries et les peintures de style Baroque nous replongent à l’époque de l’inauguration. On s’apprêterait presque à voir débarquer des hommes, pipes à la main et en costume trois pièces, et des femmes parées de leurs plus beaux atours déambulant dans les couloirs. Le Casino est une véritable machine à remonter le temps, qui nous propulse aux prémices du XXe siècle.